Origines

Je posterai ici des histoires quant aux origines de diverses choses, ce sera donc ma petite section pour passer le temps!


Les rats de la ville : origines

Le monde fut conquis au terme de longs combats et d'incessantes attaques. De paix il n'existe plus depuis maintenant bien trop longtemps, tellement que certains habitants ne connaissent même pas la signification de ce mot... paix. La paix, c'est la liberté de vivre, je dirais. Et la paix, c'est ce que je voulais... mais pour cela il nous faut guerroyer, ça a toujours été ainsi et ça le sera toujours! Je vis dans la dernière forteresse du Bien encore debout, ici, toutes sortes de gens sont réunis... nous sommes beaucoup. Au départ, cette forteresse ne devait pas accueillir tant de gens, mais nous n'avons pas eu d'autre choix que d'agrandir l'endroit, de créer de nouvelles murailles... Mais ce n'a jamais été mon genre de m'enfermer chez moi, attendant patiemment que d'autres fassent le sale boulot à ma place. J'ai donc cherché un moyen de vaincre le Mal et, à un certain moment, j'ai pensé avoir trouvé! J'ai cru qu'il était possible d'agrandir des créatures pour les rendre bien plus fortes, mais je ne pouvais pas tester sur des humains tant que la formule ne serait pas bonne et sécuritaire, j'ai donc testé mes expériences sur des rats... Et oui, encore des rats au service de l'Homme, car ces bêtes sont nombreuses et faibles, inoffensives. Je me suis dit : "Si ça tourne au vinaigre, au moins, il n'y aura pas de danger!" Il faut croire que je me suis trompé, car, lorsque j'ai enfin trouvé la bonne recette pour agrandir des créatures, je me suis aperçu que la potion augmentait du même coup l'agressivité des bêtes. Le rat est d'abord devenu gros, des griffes et des crocs lui ont poussé et, au départ, tout semblait fonctionné.

Heureux, je suis allé annoncer la bonne nouvelle à ma famille et à mes amis, laissant ainsi les rats sans surveillance... Lorsque je suis revenu, mon laboratoire était tout à l'envers, le désordre était total... Une dizaine de gros rats, des rats sanguinaires que j'avais moi-même créés, se trouvaient dans la pièce. À mon départ, un seul avait bu la potion! J'imagine qu'elle est tombée au sol lors du ravage et s'est brisée, les rats en ont bu et sont devenus sanguinaires... Ils m'ont sauté dessus et ma tête est allée se cogner contre le mur de pierre qui se trouvait derrière moi. À mon réveil, les rats avaient disparus, ma maison était dans un état lamentable et ma réputation allait être anéantie. En effet, comment expliquer que j'avais créé des rats plus gros, plus agressifs et plus dangereux que la normale? Quelques temps plus tard, on entendait parler d'une infestation de gros rats dans les égouts... Heureusement, il paraît qu'un aventurier s'est occupé de leur cas, mais il ne fait aucun doute que certains sont maintenant en liberté dans le monde!

-Signé : Un homme perdu dans une folie qu'il ne voulait pas-

Le lorzdorc qui voulait mourir : origines

Il y a cinquante ans de cela, dans une toute petite grotte non loin d'ici, je suis né. Oh, ce n'est rien d'exceptionnel, j'en suis conscient! Je tenais simplement à raconter très brièvement ce qui s'était passé... Ma jeunesse d'orque a consisté en une éducation du combat, du pouvoir et de la cruauté. Oui, de la cruauté! Mon père était un lorzdorc, tout comme je le suis aujourd'hui, c'est pourquoi il m'a enseigné tout ce qu'il savait, afin que je puisse régner après lui. Bien sûr (et il devait s'en douter), je n'ai pas attendu qu'il meurt de sa belle mort pour prendre sa place, je l'ai plutôt confronter en duel dès l'âge de vingt ans. Je l'ai battu, car déjà j'étais fort, et je suis devenu le nouveau seigneur du clan. Nous étions peut-être une centaine dans ledit clan, certainement pas plus en tout cas. Dix ans après, nous étions cinquante, les guerres entre orques ayant décimées la moitié de notre population... Toute ma vie, j'ai combattu pour montrer ma puissance, pour régner sur plus de territoires, pour avoir plus d'orques à mon service. À cette fin, j'ai recruté des demi-orques en les incluant dans mon clan avec les mêmes droits qu'un orque, à savoir presque aucun. Mais, il y a quinze ans, j'ai attrapé une grave maladie en combattant des morts-vivants... Cette maladie, elle est incurable et annonce ma mort. Maintenant, mon heure est venue et je ne souhaite pas terminer ma vie, peu glorieuse je dois l'avouer, mais une vie d'honneur et de bravoure, en mourant dans le déshonneur, par la maladie. C'est pourquoi j'ai fait appel à un champion volontaire qui va me combattre et, je l'espère, me tuer. Il devrait arriver bientôt et je me battrai à coups de poing contre lui, jusqu'à la mort! Je n'ai aucunement l'intention d'abandonner, alors j'espère qu'il sera comme moi et ne fuira pas le combat. En espérant mourir dans l'honneur du combat...

- Karlz l'orque, lorzdorc -

Les traîtres de la forteresse : origines

Mon nom est Andeald, je suis un soldat d'expérience. Je suis né dans cette forteresse et j'y ai vu bien des nouveaux arrivants, qui venaient ici pour se réfugier, jusqu'à ce qu'on apprenne, il n'y a pas si longtemps de ça, que nous étions les derniers survivants. Dans un monde conquis par les forces du Mal, que peut faire une simple forteresse? Non mais franchement! J'ai toujours défendu cet endroit en obéissant sans me questionner aux ordres de mes supérieurs, j'ai combattu tous les genres d'ennemis, qu'ils soient humains, elfes, gobelins, dragons ou morts-vivants, j'ai tout vu. Avec l'âge, j'ai acquis une grande expérience du combat, mais on ne m'a jamais reconnu à ma juste valeur, c'est à peine si je dirigeais quelques hommes... Bref, j'ai fini par en avoir assez et c'est pourquoi j'ai commencé à penser à quitter la forteresse. Je ne savais pas trop ce que je ferais, au début, mais, à force de réfléchir sur mon avenir, je me suis dit qu'un seigneur qui s'était allié aux forces du Mal pourrait certainement m'accepter dans ses rangs. De toute façon, si je combattais, j'allais combattre le Mal, puisque le Bien était rendu presque inexistant! C'est pourquoi, après quelques jours, j'ai décidé de quitter la forteresse. Je suis parti et ai écrit une lettre à mes supérieurs, leur expliquant ce que je prévoyais faire. J'espère seulement qu'on me laissera réaliser mes rêves et qu'on ne me traquera pas à mort, car après tout, c'est de leur faute si je suis parti! Si seulement ils s'étaient occupés un peu plus de mon cas, il ne fait aucun doute que je serais encore à l'intérieur des murs de la forteresse, protégeant l'endroit.

- Andeald le soldat d'élite -