Zaradod

Introduction

De tout les sorciers d'Hénoc, Zaradod fut le plus craint. Non seulement parce qu'il ne montra jamais son visage dans la capuche de sa tunique noire, mais parce qu'il était le plus puissant lançeur de sort. Son talent n'était pas semblable à celui de ses confrêres qui, eux, comptaient sur la grandeur de leur territoires pour augmenter leur puissance, mais, justement, parce qu'il innovait et cherchait des moyens de lancer de puissants enchantements avec un minimum de Mana qu'il pouvait se vanter d'être le plus fort.

La légende prétend que lorsqu'il était jeune, il affrontait déjà les groupes de démons avec la même ingéniosité d'un mage experimenté... Mais cela n'est rien à comparer de la guerre qu'il mena contre ses ennemis. Voici son histoire.

Chapitre 1

D'un pas rapide, Zaradod traversa le couloir de son palais qui menait aux appartements de l'ambassadeur. Arrivé devant les portes du bureau, il prononça trois paroles magiques et celles-ci s'ouvrirent en coup de vent avec force. Le sorcier entra ainsi sans ralentir et ne s'arrêta brusquement que devant le visiteur de l'autre pays:''Veuillez me dire Delfus, tonna Zaradod, pourquoi l'armée de ton maître est-elle sur MES terres?''
C'est que, en ces temps-là, les mages étaient les seigneurs protecteurs du peuple.
L'ambassadeur pris une expression d'indiférence:''Il y a eut une querelle entre une famille de ton côté de la frontière contre l'une des familles du côté de nôtre côté. Comme la chicane aurait pu devenir violente, mon maître à préféré agir rapidement...''
''Le seigneur Caïn n'a pas le droit de placer des troupes sur un territoire sans l'accord de son propriétaire! J'exige qu'il les retire immédiatement!'' Cracha Zaradod, méprisant l'atitude de Delfus.
Le visiteur allait répliquer quand le sorcier se plia en deux, pris d'une violente toux. Il tomba à genoux, la douleur résonnant dans tout ses membres.
L'ambassadeur ne fit même pas un geste pour le supporter et resta planter là.
Zaradod était ainsi de naiscance: son corps était plus faible. Ce phénomène avait été expliqué comme étant normal puisqu'il avait une mentalité plus puissante...
Quand, finalement la toux l'eut quitté, le sorcier se releva, non sans difficulté, Delfus lança ça réplique:''C'est impossible, tant que le problème ne seras pas rêglé... qu'y-a-t-il seigneur? Avez vous peur que l'armée découvre quelques secrets?'' Dit-il du ton d'un chercheur de trouble.
Zaradod frappa la table près de lui d'un geste rageur:''Je n'ais rien à chacher! Si l'armée de Caïn de quitte pas mon royaume d'ici 12 heures, je vais les détruire!'' Et, disant cela, il leva une main au niveau de ses yeux et invoqua une boule de feu dans celle-ci.
L'ambassadeur recula d'un pas, je savais que vous étiez dément!'' Il contourna Zaradod et pris la fuite...
Le sorcier prit une grande respiration et fit disparaître la boule de feu:''Ne t'ais-je pas appris, mon fils, qu'il ne faut jamais faire peur aux étrangers...'' Fit une voix derrière lui. Il se retourna et aperçut sa mère: une vieille femme aux cheveux blancs et frisées. Ele portait une longue robe blanche ainsi qu'un collier de perles blanches. Elle tenait à la main un sceptre de métal blanc dont le bout se terminait par une fine pointe:''Mon fils, pourquoi a-tu perdu patience? Il n'est pas celui qui a causé le trouble.''
''Mais il approuve son maître... de manière insultante. Caïn cherchait-il la guerre dans le temps de Kall?''
La vieille femme répondit franchement:''Ton père était plus diplomate et laissait les provoquations de Caïn de côté...''
''Mais ce qu'il à fait est...'' Tenta de répliquer Zaradod.
''Il a simplement posté une armée sur ton territoire... que peut-il avoir fait d'autre?''
''C'est ce qui m'inquiète...''
Sa mère mit une main sur son épaule:''Tu n'a qu'à aller vérifier... prend le temps de regarder ce qui se passe avant de juger une situation...''
Zaradod approuva d'un signe de tête presque imperceptible à cause de la capuche. La vieille femme retira sa main et le sorcier prit son envol. Il passa par la lucarne, la brisant en plusieurs morceaux. L'enchanteresse laissa les morceaux rebondir sur son bouclier invisible...

Zaradod volait à grande vitesse et atteignit le village ''envahie'' au bout d'une heure de vol. Il atterit et sentit le désespoir monter en lui quand il vit les corps de ses sujets cloués aux arbres et leur têtes empalés sur les branches...
''Ils veulent la guerre... ils vont l'avoir...'' Pensa-t-il.

Chapitre 2

''Tout les sorciers d'Hénoc, autrefois, pouvaient gérer leur royaume comme bon leur semblait, sans interventions de l'extérieur. Aujourd'hui, malheureusement, les sorciers sont soumis à la constitution. Cet écrit, selon une ancienne légende, fut imprimé sur le destion du monde. Quiconque désobéirait à la constitution serait retiré de la réalité...'' Zaradod prit une grande respiration et détourna son regard de la fenêtre, qui n'était en fait qu'un trou carré dans le mur épais de la tour, et observa ses confrêres: il avait réunis les 10 autres sorciers d'Hénoc:''Le mage de la forêt feuilledefer manque cette réunion... ce n'est pas grave, il payera plus tard.'' Pensa Zaradod en voyant le siège vide du mage des Elfes.

3 Jours après l'attaque de Caïn sur son territoire, Zaradod avait envoyé des espions partout sur le continent: le pire cauchemar du sorcier c'était réalisé, les rois des autres pays avaient complotés contre lui...

''Comment ces traîtres ont-ils trouvés une faille dans les écrits?'' Pensa-t-il, son regard devenant soudainement froid. Il regarda Caïn, qui, le regard indifférent, faisait jaillir de ses mains un flot d'énergie magique invisible qui causaient des mouvement dans l'air, autour de lui:''Font-il cela juste pour le pouvoir?'' Ce demanda le sorcier en fixant son regard de façon exageré sur le sorcier envahisseur.

Soudain, Zaradod perdit son sang-froid: rester dans la même pièce que ces traîtres lui était insuportable! D'un coup de poing, il défonça la grande table d'ivoire en face de laquelle étaient assit les mages:''Qu'avez-penssez en tuant tout ses innocents?'' Hurla-t-il en levant immédiatement les bras vers le ciel pour lancer un sort.

Avant que les autres mages ne l'en empêche, il tissa trois symboles, chanta deux mots(D'où l'expression deux temps trois mouvements): le sort fut jeté et un vent magique impétueux entra par les fenêtres de la tour, créant des mouvement dans l'air autour de ses adversaires qui se mirent à flotter dans les airs, incapables de comprendre ce qui ce passait!

Alors que le vent se transformait lentement en cocon de crystal autour des mages d'Hénoc, ennemis de Zaradod, les murs de la tour d'Ivoire commencèrent, de la base au sommet, à se couvrir de symboles magiques lumineux: la constitution était maintenant activé. Qui donc pourrait résister à la puissance du destin?

Le sort de protection de la tour attaqua immédiatement l'esprit de Zaradod, puisant ses forces dans les esprits de ceux qui l'avait créé...

Le grand sorcier se retrouva bien vite à genoux, au sol, se tenant la tête entre les mains, hurlant avec force, son esprit luttant de toutes ses forces pour repousser cet assaut...

Les minutes passèrent, les mages, maintenant enfermés dans des cocons qui les privaient de leur pouvoirs magiques, regardaient, effrayés, le combat mental qui avait lieu sous leurs yeux...

Zaradod, finalement, eut le dessus: soudainement, l'énergie ancienne quitta son corps. Le mage tomba sur ses mains, respirant bruyament, incapable de trouver son souffle... Il avait vaincu le Destin! Jamais tel exploit n'avait été accompli par aucun magicien sur Hénoc: Zaradod avait trouvé en lui des rescources incroyables de puissance... la peur s'empara des autres mages. Surtout lorsque Zaradod se fut relevé: ils avaient commis un crime... comment le payerait-ils sinon avec leur propre vie?

Sous sa capuche, le grand sorcier sourit. I leva les bras une nouvelle fois pour jeter un nouveau sort lorsque, soudainement, un bruit de ver se fut entendre: Caïn avait brisé, d'un seul coup de poing, le cocon l'enfermant! D'un bond, il fut sur Zaradod et lui assena un coup d'une force surhumaine, souriant de toutes ses dents pointues. Le mage à la tunique noire fut projeté si fort qu'il en traversa le mur de la tour... Caïn sauta lui aussi dans le trou qu'il venait de créer et lança un sort de vol, afin de poursuivre son ennemi.

Zaradod, qui avait compris qu'il tombait, lança lui aussi un sort de vol et redressa sa trajectoire pour être en parrallêle avec le sol, duquel il était à environ 10 mêtres...

Il ne vit pas venir le mage à la tunique rouge, Caïn, qui lui assena un autre coup puissant: Zaradod tomba au sol et roula dans la poussière. L'autre se posa rapidement à une dizaine de mètres et lança un sort de boule de feu qui jaillit de sa main...

Zaradod aurait pus, facilement, contre-carrer ce sort et lancer une contre-attaque, mais, à ce momment précis survint sa toux terrible qui l'immobilisa...

Alors que le grand mage revoyait sa vie passer sous ses yeux, quelque chose d'incroyable se produisit: un vent magique surgit de nul-part de éteignit la boule de feu en vol, à quelques mètres de Zaradod. Puis, un rayon de soleil concentré, comme un laser, fut projeté vers Caïn, qui, surpris, ne put réagir: il fut envoyé en l'air, à une dizaine de mètres de là avant de stabiliser son vol, une vilaine brûlure à l'épaule qui, normalement, aurait tué n'importe qui... Mais le sorcier vampire n'était pas faible et, après un regard de défi, reconnu son aggresseur surprise...
''Mieux vaut ne pas rester dans le coin avec un tel adversaire...'' Pensa-t-il tout haut, sans s'en rendre compte. Alors il s'envola au loin, retournant à la tour pour libèrer ses confrêres traîtres...

L'Elfe regarda le seigneur qui se relavait avec difficulté:''Comment allez-vous?'' Demanda-t-elle. Les Elfes étant des guérisseur surdoués, il était normal qu'ils s'inquiètes pour les êtres autour d'eux!

''Dégage... minable traître!'' Tonna Zaradod lorsqu'il fut debout et eu reconnut la seigneure de feuilledefer:''J'ai pas besoin de toi!'' Continua le sorcier, furieux.

''Calme-toi, mon ami...''
''Ne m'appelle pas ami!'' S'obstina Zaradod, fixant intensément la nouvelle venue.
L'Elfe garda son calme, celui qui avait fait la renommé de son peuple:''Je suis venu discuter... il y a eut un malentendu...''
''Tu parle... d'un malentendu?''S'écria Zaradod, hors de lui:''Des centaines de personnes... Des personnes dont j'avais la responsabilité... sont morts, par ta faute! Et celle des autres!''
''Je t'assure que je n'était au courant de rien, ils ont agit de leur propre chef...'' S'expliqua l'Elfe.
Le mage à la tunique noire, roula les yeux et entreprit de retourner à sa tour à pied, se détournant de l'autre.
''Tu ne peut pas les vaincres seuls...'' Cria derrière lui l'Elfe:''Dans les mois à venir, il y aura guerre...'' Avertie la seigneure de feuilledefer.
Zaradod se retourna, arrêtant de marcher:''Alors, tu ne seras pas de trop pour... causer de nouveaux morts!'' S'écria le sorcier à tunique noire en riant, ses nerfs à vif. Il repartit en marchant, sans plus se retourner et arriva à sa tour le soir même... Là-bas, il mit au point un plan incroyable qui aurait pus lui garantir la victoire...

Si seulement il n'y aurait pas eu de complications...

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